Never Give Up: Overcoming Challenges to Build a Career in Québec

Témoignage

*La version française suit*

Could you share a bit about your educational and professional journey? What studies have you pursued, and what roles have you held so far?

I have a bachelor’s degree from the University of Bedfordshire in the UK, where I worked as an operations manager for a small industry for a few years. After moving to Canada, I decided to enhance my managerial skills by completing two postgraduate degrees—International Business Management and HR Management. This step allowed me to broaden my expertise and become more competitive in the job market before re-entering the workforce.

What has been the most significant challenge you’ve encountered in Québec’s job market?

I relocated to Québec during the COVID-19 lockdowns, which added to the challenges of integrating into the local job market. Compared to other major Canadian cities, Québec’s job market is smaller, and opportunities for native English speakers are particularly limited. Montréal is often the primary city offering such roles.

The competition is fierce, and standing out as an English speaker is a constant struggle. Even before certain language bills aimed at promoting French were passed, the job market was already challenging. In recent years, the push to make Québec more French has further limited opportunities, especially as some companies have moved away from the province. I’ve encountered situations where job postings were exclusively in French, even for roles requiring English fluency, which poses an additional barrier for newcomers.

Do you have a funny or memorable story from your work experience that you’d like to share?

One of the most memorable moments in my career journey happened after I met my girlfriend, who is now my fiancée. During my initial job search in Montréal, I faced countless challenges, but after we started dating, things began to fall into place. Soon after, I landed the job I had been striving for. She likes to call herself my lucky charm, and honestly, I think she might be right. Her unwavering support and encouragement gave me the strength to persevere, and I’ll always cherish this chapter as a turning point in both my personal and professional life.

What achievement in your career makes you the proudest?

I have been working in the banking sector in Montréal for a couple of years now. During this time, I’ve built meaningful connections with my coworkers—something I consider a significant achievement, given the challenges of the job market and language barriers. I’ve also been named Employee of the Quarter multiple times, which I believe reflects my hard work and dedication.

What advice would you offer to other English speakers striving to build a successful career in Québec?

For English speakers aspiring to build a career in Québec, stepping out of your comfort zone and learning French is essential. Stay optimistic – opportunities do exist if you know where to look. Patience and persistence are key, and with time, you can find your place in this unique and rewarding job market.

 

Ne jamais baisser les bras : l’histoire de Matthew

Peux-tu nous parler un peu de ton parcours scolaire et professionnel? Quelles études as-tu poursuivies et quelles fonctions as-tu occupées jusqu’à présent?

J’ai obtenu un baccalauréat de l’Université du Bedfordshire au Royaume-Uni, où j’ai travaillé comme gestionnaire des opérations dans une petite industrie pendant quelques années. Après avoir déménagé au Canada, j’ai décidé d’améliorer mes compétences en gestion en complétant deux diplômes de troisième cycle : Gestion internationale des affaires et Gestion des ressources humaines. Cette démarche m’a permis d’élargir mon champ d’expertise et de devenir plus attractif sur le marché du travail avant de réintégrer la vie professionnelle.

Quel a été le défi le plus important auquel tu as été confronté sur le marché du travail québécois?

J’ai déménagé au Québec pendant la période de confinement lié à la COVID-19, ce qui a ajouté des défis supplémentaires à mon intégration. Le marché de l’emploi de la province est plus restreint, et les possibilités pour les anglophones de souche sont particulièrement limitées, comparativement à d’autres grandes villes canadiennes. Montréal est souvent la seule ville offrant ce type de postes.

La concurrence est féroce, et se démarquer en tant qu’anglophone est un défi constant. Même avant l’adoption de certaines lois linguistiques visant à promouvoir le français, l’intégration au marché du travail était déjà difficile. Ces dernières années, les efforts pour renforcer la présence du français au Québec ont encore réduit les opportunités, surtout avec le départ de certaines entreprises. J’ai vu des offres d’emploi rédigées uniquement en français, et ce pour des postes nécessitant la maîtrise de l’anglais. Il s’agit d’une barrière de plus pour les nouveaux arrivants.

As-tu une anecdote amusante ou mémorable de ton expérience professionnelle que tu aimerais partager?

L’un des moments les plus mémorables de mon parcours est survenu après ma rencontre avec ma copine, qui est maintenant ma fiancée. Au début de ma recherche d’emploi à Montréal, j’ai surmonté de nombreux défis. Les choses ont toutefois commencé à aller mieux après notre rencontre. J’ai finalement décroché le poste que je convoitais. Ma conjointe prenait plaisir à se considérer comme mon porte-bonheur, et honnêtement, je pense qu’elle a raison. Son soutien inébranlable et ses encouragements m’ont donné la force de persévérer. Je chérirai toujours cette période comme un tournant dans ma vie personnelle et professionnelle.

Quelle est la réalisation dont tu es le plus fier dans ta carrière?

Depuis quelques années, je travaille dans le secteur bancaire. Pendant cette période, j’ai établi des liens significatifs avec mes collègues montréalais, ce que je considère comme une réalisation importante, compte tenu des défis et de la barrière linguistique. J’ai également été nommé Employé du trimestre à plusieurs reprises, ce qui, selon moi, témoigne de mon travail acharné et de mon dévouement.

Quels conseils donnerais-tu à d’autres anglophones qui cherchent à réussir leur carrière au Québec?

Pour les anglophones qui aspirent à bâtir une carrière au Québec, il est essentiel de sortir de sa zone de confort et d’apprendre le français. Restez optimiste! Les belles occasions existent si vous savez où les chercher. La patience et la persévérance sont des atouts clés, et avec le temps, vous pourrez trouver votre place au sein de ce marché du travail unique au monde, mais tellement enrichissant et stimulant!

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