Les stages professionnels, une bonne pratique!

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En voyant une description de poste ou une offre d’emploi, vous vous êtes sans doute déjà dit que vous seriez capable ou incapable de faire ce travail. Il est fort probable que quelqu’un qui l’a mis en pratique, ou votre propre expérience vous a permis d’avoir une idée plus claire des différentes tâches et responsabilités du travail à faire.

Quoiqu’il soit bien intéressant d’avoir l’avis des autres, une expérience personnelle est d’autant plus riche d’enseignement. Ainsi, avant de se lancer dans une expérience ou une formation professionnelle, pourquoi ne pas se donner une expérience pratique et concrète? Rien de mieux que le vivre dans toutes ses « tripes »! On a beau lire et se renseigner sur une profession, être dans le cœur de l’action est une expérience qui vaut son pesant d’apprentissage.

À quoi sert le stage?

Il vous permet une immersion dans le monde réel du travail, non seulement un concept théorique, mais bien des mises en situation pratiques. Des exemples : élève d’un jour dans un centre de formation, stage d’observation en entreprise, stage pratique dans un cursus scolaire ou directement dans un contexte de travail en entreprise. Il permet de se familiariser tant avec le marché du travail que le contexte d’un secteur d’emploi. De plus, il est la possibilité d’apprendre le « langage métier », d’acquérir une compétence spécifique et même de se bâtir un premier réseau de contacts du milieu. Plus encore, il vous indiquera si vous êtes fait pour ce genre de travail. Il peut même être un moyen facilitant la réintégration socioprofessionnelle après une absence d’activité professionnelle ou un test avant une réorientation de carrière. Il peut même se concrétiser en embauche! Sinon, c’est une expérience à votre actif et à ajouter à votre CV.

Le marché du travail offre même un programme comme le PAMT (Programme d’Apprentissage en Milieu de Travail) donnant la possibilité d’apprentissage en milieu réel d’un métier spécialisé.

Est-ce seulement réservé à une première expérience de travail?

Cela s’avère la première impression qui nous vient en tête, mais est pourtant possible, peu importe l’âge, le genre, les expériences antérieures, la région et même le domaine de travail. Il est même très souvent partie intégrante du cursus de formation collégiale ou universitaire. Vous ne savez pas par où commencer ou vous avez beaucoup d’idées! Pourquoi ne pas faire un petit sondage auprès de 4 ou 5 personnes significatives autour de vous pour les questionner sur le genre de travail dans lequel ils vous perçoivent. Vous allez peut-être entendre des choses qui vous surprennent ou encore confirmer des suggestions que vous aviez déjà à l’esprit.

Voilà, vous avez bien envie de tenter votre chance avec un stage, mais comment faire?

Que cela fasse partie de votre formation ou non, il importe en effet, de l’idée à sa mise en œuvre, de bien s’y préparer sachant que cela demandera une démarche structurée et une bonne dose d’efforts pour y arriver.

La première marche est de bien identifier le métier qui nous intéresse, c’est primordial. Il y en a certainement une profession qui vous interpelle et pour laquelle vous avez peut-être déjà entrepris la formation.

La seconde est d’identifier des entreprises qui sont susceptibles d’avoir dans leur rang des gens qui exercent la profession. Il existe des outils pour vous seconder dans cette tâche. Il est aussi pertinent de se définir une zone géographique idéale et réaliste selon votre mode de transport (voiture, transport en commun, etc.). L’approche auprès de ces entreprises demandera de se préparer un petit script de présentation de votre requête et de votre intérêt à expérimenter une profession particulière. Un peu de pratique avec un ami ou un proche avant de se lancer dans cette aventure vous aidera à gagner en assurance pour aborder les gens.

Lorsque vous aurez ainsi convaincu un employeur de vous recevoir comme stagiaire, il conviendra de se définir des objectifs d’apprentissages tant théoriques que pratiques et de s’assurer que cela est possible dans l’endroit de pratique sélectionné. Par exemple si je souhaite expérimenter le métier de boucher, il serait intéressant de s’initier tant au travail derrière le comptoir que dans l’arrière-boutique.

Et si en définitive je n’aime pas cela ou constate que ce n’est pas pour moi?

Il ne faut surtout pas voir cela comme un échec, mais bien une expérience concluante sur une des options que vous aviez envisagées. Si un changement s’impose, il n’est jamais trop tard pour le faire. Il suffit de s’attaquer à la prochaine idée et la valider. Il est certes plus intéressant de faire ce constat avant d’entreprendre une formation, d’avoir plus qu’une perception, mais bien une vision plus approfondie de la réalité de la profession.

Alors, envie d’acquérir du savoir-faire, du savoir-être ou du savoir tout court? Le stage pratique est là pour vous et le contexte actuel de rareté de main-d’œuvre ouvre encore de plus grandes possibilités auprès des employeurs.

En bref, un stage c’est bien plus qu’une pratique, c’est une pratique gagnante!